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Exporté depuis plus de 150 ans, le chapeau Panama a fait le tour du monde sous cette appellation. Il est pourtant équatorien.
Une paille nommée Toquillas « Cardulovica palmata » Lors de leur remontée vers la Sierra, les espagnols traversent les villages du Jipijapa et Montecristi, en Equateur. Le père José Maria Cobos fut alors surpris par les étranges coiffes que portent les habitants pour se protéger du soleil. Leur finesse et leur découpe rappellent les ailes des chauves souris, et les espagnols pensent tout simplement qu’elles sont faites de la peau de cet animal. Il s’agit en fait d’une fibre végétale appelée « Pajamocora », extraite d’un palmier qui ne pousse que dans ce pays.Il fallut attendre 1630 pour que Francisco Delgado, installé dans la région de Manabi, découvre l’habileté des natifs de la région à travailler cette fibre.Il découvre également les nombreuses qualités de cette fibre, sa blancheur exceptionnelle, sa finesse et sa souplesse qui permettent de rouler les chapeaux dans sa poche, puis de les sortir sans qu’ils ne soient froissés. Delgado les nomme « Tocas », toque en espagnol ; très vite le diminutif de « toquillas » apparait et cette appellation remplace définitivement celle de Mocora. Les chapeaux de paille « Toquillas »étaient nés mais il fallut attendre près de deux siècles pour qu’ils deviennent les « Panama hat»
Un chantier providentiel. Les chapeaux étaient portés un peu partout du Pérou à l’Amérique centrale, mais leur fabrication restait artisanale et ne pouvait pour cette raison connaitre un réel essor. Pourtant en 1830, lors de l’éclatement de la grande Colombie, la garnison des soldats républicains de Cuenca était coiffés de ce chapeau. Cette première utilisation ne passe pas inaperçue. En 1835 la première industrie vit le jour à Cuenca : 3000 chapeaux a l’année.En 1881, les Etats Unis entreprenaient le percement du canal de Panama et des milliers d’ouvriers originaires de différents pays y furent affectés. Très vite, les services vétérinaires rendirent obligatoires le port du chapeau pour se protéger du soleil ; légers, confortables, et pratiques, les Toquillas firent l’unanimité. Adoptés par tous, les « Toquillas » équatoriens se négociaient a prix d’or : autour des 100$ l’unité. Le Panama a cependant acquis ses lettres de noblesse grâce au président Roosevelt, qui l’adopta lors d’une visite du chantier du Canal en 1906, popularisant ainsi l’appellation « Panama hat ». Les chapeaux équatoriens allaient faire le tour du monde... On les retrouve lors de la première révolution cubaine (1885), puis pendant la guerre des USA contre l’Espagne (1898). Le seul chantier du Canal a consommé plus de 100 000 de ces chapeaux...
Premier produit d’exportation Atteignant en 1977 le chiffre record de 5 millions, le chapeau était vendu dans plus de 120 pays. Depuis, le chapeau Panama a eu l’honneur de coiffer de nombreuses têtes célèbres du monde du spectacle ou de la politique ainsi que d’innombrables anonymes. Jusqu'à aujourd’hui où ses qualités tels que la légèreté et la praticité ne sont plus à démontrer. Pourtant de nos jours, une véritable crise affecte cette industrie. Les Pananmas régis par un label de qualité sont considérés comme produits de luxes à l’exportation vers les pays riche et sont donc taxés en conséquence. En revanche, les chapeaux de basse qualité, produis en Colombie et au Venezuela, circulent librement. De nombreuses initiatives privées sont prises depuis quelque temps pour sauvegarder cette production. De plus, entre la production de la fibre et la confection des chapeaux, plusieurs milliers d’emplois sont assurés. Enfin, même s’ils portent le nom d’un autre pays, le chapeau de Panama est le seul produit qui dans le monde puisse s’identifier à l’équateur. Un aspect du patrimoine culturel qu’il serait bon de préserver |
Ce chapeau "PANAMA" rendu célèbre dans le monde entier par les ouvriers qui construisirent le canal de panama, a été tissé à la main par les paysans de la république d'équateur. De longues semaines à plusieurs mois, suivant la finesse de la paille, ont été nécessaires pour le confectionner, dans une fibre de palmier appelée "Paja Toquilla", qui lui assure un confort et une protection inégalés contre le soleil
-Manipulé avec soin , votre "PANAMA"est le chapeau le plus durable au monde, dans son pays d'origine car le taux d'humidité est idéal pour votre chapeau "environ 80% ". Notre climat nécessite quelques précautions.
-Ne roulez que les modèles destinés à cet usage ,uniquement pour le transport - Stockez le à plat si possible dans un endroit propre et humide ( buanderie - salle de bain - cave à cigares etc...) - si vous le conservez dans votre appartement humidifiez le de temps en temps avec un brumisateur TOUTE L'ANNÉE .
- N'appliquez pas une pression trop importante sur le même endroit pour le saisir. La pointe de la forme fedora (style borsalino, partie avant) est toujours la zone la plus fragile et avec le temps la palme se brisera. Il est recommander de saisir votre chapeau par les ailes (cotés), en dessous.
-Ne pas laisser les traces de transpiration s'incruster dans la paille ,si besoin nettoyez le avec une étoffe de coton blanc et un savon doux .
-Évitez de laisser vos chapeaux de pailles "tous les chapeaux en général"sur les plages arrières des véhicules , ils seront déshydratés et cassants
-Ne mettez pas votre chapeau en contact avec l'eau. la palme agit comme une éponge. En cas d'incident, laissez le chapeau reposer à l'ombre le temps nécessaire pour évacuer cette humidité excédentaire. Attention pas sur un radiateur.
-Vous pouvez facilement repasser votre chapeau avec de la vapeur, comme une chemise, en le protégeant toujours avec un tissu sec. C'est un bon exercice et cela maintient avec le temps sa forme d'origine.
-Un bon brossage pour retirer la poussière n’est pas exclue non plus.
-Pour enlever une tache prenez un coton légèrement mouillé et frottez délicatement, les lingettes bébé sont également très efficaces même si vous avez par inadvertance, autographié avec un stylo bic ce dernier.
-un petit repassage (chaleur du fer niveau laine) avec une pâte mouille, peut finir de le rafraîchir en s’appliquant bien à repasser les bords de façon circulaire (en contournant la calotte) et ne pas insister trop longtemps au même endroit mais y passer plusieurs fois.
FAUX !
Le panama est une matière : C'est une fibre de jeunes pousses de palmiers ( carludivia palmata ) d' Equateur, dont on tire la "PAJA TOQUILLA" .
Il peut se décliner sous toutes les formes: capelines, visieres, colonial, borsalino. Il est surtout connu sous saforme de chapeau d'homme dite fedora.
Le panama provient du pays " Panama" ?
FAUX !
Le Panama provient exclusivement d' Equateur : Les fibres ne pousse qu'en Equateur, la fabrication est classée au Patrimoineculturel Immateriel de l'Equateur.
Le véritable Panama est pliable ?
VRAI et FAUX !
Plus un Panama est fin, mieux il peut se rouler ! mais pas se plier. Un panama de paille grossière se casserait vite si on le pliait,
mais il n'en resterait pas moins un véritable panama. D'autre part, certains panama sont apprêtés afin de conserver leur forme des années durant; il sont durs et peuvent se casser facilement. Le panama qui se roule est de préfèrence de forme coloniale...
Dans tous les cas, le climat est trés important,en Equateur il est trés humide donc le chapeau sera plus souple. Roulez le rarement,humidifiez le ou conservé le dans la salle de bain
Le vrai Panama est cher ?
FAUX !
Tout depent de la finesse du tressage, plus vite il est tissé, moins il est cher, de 50 a plus de 1000 euros pour les super finos, de 7 jours a 10 mois de tressage...
Le Panama est tissé a la main ?
le tissages est entierement réalisé a la main. Lorsque la base est prête le chapeaux est alors mené a une autre personne qui va terminer les bords. C'est le point de remate, tres difficile...
Un vrai Panama n'est pas fragile ?
FAUX !
En effet, le panama brut d'apprêt est souple voire roulable, d'autre part, plus un panama est apprêté, plus il devient cassant, notament si on le pince pour le mettre et l'enlever... SURTOUT NE PAS LE PINCER..
IL est difficile de reconnaitre un vrai panama d'un faux ?
FAUX !
Un vrai panama est tissé a la main, donc on peut voir au sommet de la calotte le debut du tissage sous la forme d'une rosace, d'autre part les imitations sont en cellulose, elles ne sentent pas la paille.
Le panama est un objet de luxe ?
VRAI et FAUX !
Les premiers prix commence à 39 euros et peuvent atteindre plus de 10000 euros, tout dépend de leur finesse et de la marque. S'il est considéré comme un article de luxe, cela est du a son prestige plus qu'a son prix.
Porté par des personnalités du monde du spectacle (jean Reno ,gabin, M jackson,laurent blanc) ou politique( Roosvelt, Albert de monaco) il a pu ainsi acquerir ses lettres de noblesse. D'autre part, les grands noms du monde du luxe ont mis leur griffe sur certains panamas, (Lanvin,Hermes, Dior) et on développé l'environement luxueux de l'image du " Panama hat" .
Mais si le panama est si prisé, c'est d'abord et avant tout parce qu'il s'agit d'un objet artisanal entierement tissé à la mains selon un rituel ancestral, dont la tradition est restée quasiment inchangée depuis son origine en 1630.
Le panama est un chapeau qui a une histoire. Derriere chaque panama, il y a le savoir faire d'un homme ou d'une femme, il y a le soleil et la terre d' Equateur, la culture d'un pays, la fierté et la simplicité de ses artisans.
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LE PANAMA:
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Entretien
VRAI/FAUX
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